krokimage

Avant d’entrer dans la gare, on traverse une guérite type contrôle d’aéroport avec scan des bagages, en montrant son billet et son passeport.

On doit monter dans le train exactement dans le wagon inscrit sur billet, en montrant son billet et son passeport.

À chaque wagon, il y 2 employés.

L’un contrôle les entrées. L’autre amène les passagers à leur couchette.
Puis leur distribue taie d’oreiller, 2 draps, une serviette de toilette.

Si besoin il y a des couvertures dans un coffre sous les banquettes.
Il prend aussi le billet, qui lui servira à vérifier à la descente du train que tout a bien été rendu.

J’ai réservé une couchette KYNE à 12€ (134000 sum).
Le retour en 2ème classe a coûté à peu près pareil.
À l’aller comme au retour, c’était en couchettes avec toute la literie.

J’ai compris qu’il vaut mieux réserver des couchettes en bas, sinon l’escalade est assez impraticable avec juste deux barres rétractables…

Tout se passe au rythme du Trans-sibérien.
Le train a au moins 15 wagons. Un wagon restaurant.

Des commerçants ambulants parcourent le train pour vendre toute sorte de denrées à manger :
Plov (riz cuit dans un bouillon de légumes et viande de bœuf), Shaschik (brochettes), samosa, petits pains, sucreries diverses, sodas, thé, café…

Des samovars au bout de chaque wagon, qui distribuent de l’eau chaude gratuitement.
Des toilettes à siège assez propres ( là où je travaille ils sont à la turque et sales).

Le départ est lent, les arrêts dans les gares durent au moins 10 mn.

Le train de nuit qui est super bien.

Confortable en catégorie KYNE, folklorique en 2ème classe.

On accède à la gare uniquement avec un billet acheté soit par internet, soit à un petit guichet devant la gare, avec son  passeport.
Du coup la gare est vide.

Il n’y a que 3 quais. C’est simple.
Un pour le train qui va vers l’ouest, un pour le train qui va l’est.
Un (ou deux ?) pour les trains de marchandises.

Il existe un TGV TALGO (espagnol !) qui fait le trajet en 2h.

Evidemment, des petits malins achètent tous les billets d’avance et les revendent dans les dernières heures avant le départ avec 25% de plus.
On a juste une chance sur deux d’obtenir un billet.
Le jeu ne m’intéressait pas.

(Polar pourri)

Tous les enseignants français (une trentaine dans quatre villes d’Ouzbékistan) ont été convoqués par le ministère ouzbek à Tachkent, la veille pour le surlendemain.

L’administration ne s’est pas préoccupée de savoir si on trouverait des billets de train… certaines personnes venant de plus de 400km.

J’ai pu avoir un billet dans un train de nuit pour être à leur réunion le matin à Tashkent… dans un lieu qui a changé 2 fois et dont on a eu l’adresse que le soir précédent, voire pour certains le matin même.

Le groupe des enseignants de français se réduit comme peau de chagrin avec des gens qui jettent l’éponge et donnent leur démission. Restent les plus opiniâtres, doués d’assez de sens de l’humour et de curiosité…

Bref, j’ai fait 3 fois le tour de Tashkent, en bus, en métro et en taxi, ce qui fait pas mal de kilomètres.

Je n’ai pas, mais pas du tout, aimé Tachkent.

Des avenues à 8 voies, des kilomètres pour traverser la ville.
Des taxis chers par conséquent.

Toute épopée urbaine à pied est risquée et sans intérêt.

Michio est resté à Samarcande, évitant judicieusement ce traquenard coûteux (non remboursé).

(Les panneaux signalent une école en montrant des enfants qui courent pour traverser la rue !)

Nous sommes logés confortablement dans un ancien HLM soviétique, plus ou moins des années 70.
Les Russes sont partis.
Des Ouzbeks ont racheté des appartements pour les mettre en location.

Il y a quelques « divans » installés, où des dames discutent tout l’après-midi et la soirée une fois leur petit balayage terminé. Un « divan » ici est une sorte de grand sommier presque carré, surélevé, couvert d’un ou plusieurs tapis, où on peut dîner en mettant une table basse au milieu, ou bien juste pour traîner à moitié allongé à discuter en prenant le thé.
Au passage, les dames et les enfants nous disent bonjour « assalam alekum », on leur répond pareil… comme à Barbès. Après ça se complique… Souvent on nous demande de quel pays on vient… puis on nous dit « hello », « goodbye » ou « ça va ? ».
Comme les gens sont de types physiques très variés, je pourrais aussi bien avoir des origines russes et Michio des origines coréennes, populations très présentes en Ouzbékistan.

Vestige de l’époque soviétique : un énorme tuyau métallique à 4 mètres de hauteur, qui convoyait le gaz dans tout le quartier.
Maintenant les tuyaux sont enterrés sous ces rues en terre battue mais l’ancien tuyau est resté suspendu sans raison d’être.
Le quartier est vétuste, moche. Les façades sont rapiécées avec toute sorte de matériaux.
Mais c’est assez vivant, au contraire des ensembles modernes où logent des familles plus aisées, dont les enfants ne se retrouvent pas en bas de l’immeuble pour jouer en début de soirée.

La déco intérieure de notre appartement est intensément ouzbek.
Mis à disposition par le Ministère de l’Éducation d’Ouzbékistan, il est assez fonctionnel, avec le wifi, une cuisine un peu ancienne (on a l’habitude), une salle de bain avec baignoire, et surtout… de l’eau chaude !
Ce qui n’est pas le cas de tous les quartiers où l’eau est parfois coupée ou avec une très faible pression.

L’ensemble de monuments le plus célèbre de Samarcande est le Registan, au centre d’un arc de cercle de rues et avenues concentriques.

La majesté et les dimensions de cet ensemble de monuments nous ont laissés muets… et sans commentaires

Comme la ville éternelle de Samarcande, l’activité de restauration de monument est éternelle et sans fin.

Le Registan n’est pas un musée.
C’est une grosse boîte qui serait vide sans les vendeurs d’artisanat Ouzbek au mieux, Indien ou Pakistanais acceptable, chinois au pire (pour des babioles en plastique).

Les artisans payent une taxe, qui varie certainement en fonction de la qualité, de la position et de la superficie de leur emplacement.

Par exemple, le marchand de soieries et cotonnades où nous avons pris un thé : son échoppe au premier étage a une terrasse donnant sur une des grandes cours intérieures.

Face au Registan, Sogdiana est l’enseigne du fabricant de glaces.

Tant qu’il fait beau, il fait un temps de photos de mariage devant le Registan.
Peu importe qu’on soit jeunes mariés, remariés ou mariés depuis longtemps, il suffit de réserver un photographe et des costumes pour toute la famille…

et des centaines de couples de tout l’Ouzbékistan viennent se faire photographier devant leur monument le plus célèbre.
C’est un peu comme au Champ de Mars sous la Tour Eiffel… ou aux Tuileries.

Les touristes sont en minorité, ils payent pour entrer DANS le monument.

Les Ouzbek restent devant à déguster des glaces.

Tous les soirs, il y a un grand spectacles d’illuminations avec un public de tout l’Ouzbékistan, avec vente de bidules lumineux et clignotants.

C’est populaire et bon enfant.

Dans ce blog, on partage juste quelques instantanés.
Un guide de voyage expliquera l’histoire et la géographie beaucoup mieux…

La région actuelle de Samarcande s’est appelée la Sogdiane, lorsqu’elle a été conquise par d’Alexandre-le-Grand vers – 300 avant JC.
(La Sogdiane est la partie nord de la Bactriane et fait partie de l’actuel Ouzbékistan. La partie sud de la Bactriane fait partie de l’actuel Afghanistan.)

Les monuments magnifiques couverts de briques émaillées de bleus turquoise et outremer ont été commencés sous le règne de Tamerlan (Timour Lang en persan), de 1370 à 1405.
Tamerlan choisit la ville de Samarcande comme capitale de son empire.
Comme tout conquérant, il enrichit et embellit sa ville avec le butin de ses conquêtes territoriales.

Samarcande est une oasis avec tout un système de canaux, de rigoles, d’arrosage par tuyaux dissimulés sous les pelouses, alimentés par la rivière Zeravchan qui se jette dans l’Amou-Daria.
Sous un soleil constant l’été, les jardins sont fleuris, les fontaines jaillissent, l’herbe des trottoirs est verte … dans des tourbillons de poussière d’argile.

On respire des particules à pleins poumons, surtout en prenant des taxis qui roulent vitres ouvertes sur des avenues embouteillées.

Un foulard est bien utile pour filtrer. Les femmes portent souvent un foulard, d’ailleurs rarement sur la tête (selon les ethnies et les religions).

Nous sommes partis de Nevers en TER le jeudi 31 août 2023.

À Paris, on a cherché la Banque de France pour changer des devises.
Cette institution n’existe plus que pour régler des dettes ou autres contentieux.
Pour donner le change, il n’y a que des officines privées qui se se privent pas sur les commissions.
On ne trouve des SOUM ouzbeks qu’en Oubékistan !
Il n’y a qu’un seul manuel (français) de langue ouzbek.
Il n’y a qu’un seul guide de voyage en Ouzbékistan écrit par des Ouzbeks.

Only in Uzbekistan can people change uzbek SOUM (local money).
There is only one Uzbek language teaching book (in French).
There is one single travel guide in Uzbekistan written by Uzbeks.

Turkish Airlines nous a amenés à Istanbul, puis d’Istanbul à Samarkand.
Une demi journée et une demi nuit en vol.

A flight for half a day and half a night.

Exposition, atelier, club de lecture et projections MANGA  à la Médiathèque Cosne-sur-Loire

par An SUZUKI du 1 er Avril au 2 Mai 2011

漫画

Le terme de MANGA, désignant aujourd’hui les bandes dessinées japonaises,

s’écrit avec deux idéogrammes :

« MAN » 漫 qui désigne une sorte de foisonnement anarchique et « GA » 画  qui désigne l’image ou le dessin.

L’exposition montre au public le cheminement de l’élaboration d’une BD, façon Manga avec un foisonnement de carnets de croquis et d’encres en formats de cartes juxtaposées en récit comme un jeu de réussite !

Les horaires d’ouverture

Lundi
14h00-18h00

Mardi
13h00-17h00

Mercredi
10h00-12h00 et 14h00-18h00

Jeudi
fermé

Vendredi
14h00-18h00

Samedi
13h00-17h00


Ateliers “Apprends à dessiner comme tu écris”.

Mercredi 13 avril de 14h30 à 16h30-Tout public dès 10 ans Médiathèque de Cosne.

“Comme son carnet à spirales ne la quitte jamais, An Suzuki croque de-ci de-là tout ce qui lui tombe sous l’oeil.” (Journal du Centre 2008)

“Je pratique le graphisme-écriture comme une pelote de ficelle qui se déroule…”
“”Ecrire directement en dessin”, ce n’est pas une pratique ordinaire. C’est le Manga, dans le sens japonais : “dessin au fil de la pensée”.”

La pratique encadrée du “dessin au fil de la pensée” au pinceau, sans gomme ni remords, permet de libérer les capacités de chacun à tracer spontanément en noir sur blanc avec liberté et rapidité. Découverte des techniques de base du manga et du japonais en atelier de dessin-écriture, suivi d’une présentation du travail de l’artiste.

A la suite de la séance, An Suzuki dédicacera les petits carnets japonais qu’elle réalise en série limitée.
Entrée libre sur inscription en espace Adultes ou au 03 86 20 27 00 (29)


Quelques photos de “Making of”,,, préparation d’exposition..

Grand merci pour l’équipes de médiatèques de cosne-sur-Loire !